Accompagnement Misophonie

Aurélie Delmas, thérapeute à Bordeaux et télé consultations

Une approche thérapeutique intégrative guidée par une thérapeute misophone.

Qui de mieux placé qu’un misophone pour comprendre un.e misophone ? Thérapeute misophone, je vous accompagne avec écoute, empathie et solutions concrètes pour vous aider à mieux vivre avec votre trouble.

Car OUI, mieux vivre avec la misophonie est possible, je vous l’assure : j’ai réussi après des années d’enfer, d’isolement social, de honte, de questionnements intérieurs « suis je folle ?? anormale ?? » et de d’incompréhensions/ errances médicales, à réduire significativement mon trouble et à vivre désormais sans appréhension, ni stratégies d’évitements : sans casque, sans boule Quies, sans peurs d’être exposée aux bruits activants.

La misophonie est une aversion à certains sons, en général, organiques venant d’autres personnes (bruits de bouche, raclements de gorge, reniflements, déglutition, bâillement, sifflements, croc de pomme….) et/ou des sons répétitifs d’objets (tapotements des doigts, clic de clavier, de stylo …).

Parfois la misophonie s’accompagne de misokinésie, c’est-à-dire d’intolérance aux mouvements corporels des autres (par exemple qq qui se touche les doigts, les porte à la bouche…), sans que ces mouvements soient obligatoirement accompagnés par des bruits. D’autre fois, la misophonie s’accompagne d’hyperacousie, ou d’une sensibilité générale accrue aux stimuli sonores.

La misophonie peut entraîner anxiété, dégoût, colère, haine. Certains évoquent même un sentiment de perte de contrôle aboutissant parfois à une agressivité verbale voire physique et peut aussi déclencher un trouble dépressif …

  • 15 % des Français souffriraient de ce trouble neuropsychique à des degres différents.. 

Pourquoi suis-je misophone ?

La misophonie se déclenche généralement de manière progressive, souvent à l’enfance ou à l’adolescence, et sa cause exacte reste encore mal connue. Voici les facteurs clés qui peuvent expliquer son apparition :

  • Un événement déclencheur (mais pas toujours) : Parfois, un bruit particulier (souvent lié à un proche) devient intolérable car associé ( souvent inconsciemment) à une situation marquante : un repas ou une scene du quotidien sous tensions / une période de stress intense /un traumatisme émotionnel / une situation où l’on se sent impuissant.e ou enfermé.e….

  • Un terrain émotionnel ou sensoriel sensible : Les personnes hypersensibles, anxieuses ou sujettes à des troubles de régulation émotionnelle sont plus à risque. Un terrain neuroatypique (TSA, TDAH, HPI, etc.) peut aussi favoriser une hyperréactivité aux sons. Il y a parfois un composant familial, même si la génétique n’est pas prouvée.

  • Un conditionnement inconscient : Avec le temps, le cerveau associe certains sons neutres à un danger émotionnel. C’est un apprentissage involontaire. Le bruit devient un déclencheur automatique d’une réaction de fuite/lutte, comme dans un réflexe conditionné.

  • Une boucle de renforcement : À force d’anticiper le bruit ou de l’éviter, l’intolérance grandit. La personne devient hypervigilante ce qui renforce la réactivité sonore.

La misophonie ne naît pas d’un traumatisme sonore, mais d’une mauvaise association entre un son et une émotion désagréable, qui devient automatique.

Bonne nouvelle : ce conditionnement peut être désappris avec les bons outils et une approche intégrative : TCC, sophrologie, exposition douce, sophrologie, hypnose, EMRES, EMDR etc.).

Les effets de la misophonie sur le corps

Ces sons engendrent une réactivité accrue du système nerveux qui se traduit par des émotions négatives, comme la colère, l‘irritabilité, le dégoût., allant jusqu’à la haine.. Dans cette dynamique, c’est le système nerveux autonome qui réagit en premier. Ce sont des réactions autonomes, réflexes et involontaires. L’incompréhension d’une telle dynamique peut entraîner le sujet dans une rumination mentale insistante, une hyper focalisation de l’attention, tension du corps, anxiété persistante, des sentiments de honte, de culpabilités face aux émotions ressenties peuvent apparaître allant jusqu’au trouble dépressif.

Misophonie & relations sociales

Les misophones peuvent être considérés, à tord, comme « intolérants », « étranges » ou carrément « chiants ».

La misophonie et les symptômes qu’elle implique mènent souvent à l’isolement des personnes qui en souffrent. Le misophone tend à éviter certaines situations sociales, notamment : repas en groupe, transports en commun, espaces de travail ouverts, soirées ou réunions familiales…Il peut alors s’isoler, ce qui altère ses liens sociaux et parfois sa confiance en soi.

Une phrase qui revient tres souvent en entretien : « Je sais que ce n’est pas grave objectivement ou que la personne fait pas expres mais c’est plus fort que moi, je ne supporte pas» Ce décalage entre leur réaction et la norme sociale renforce leur mal-être et leur isolement.

Les études sur la misophonie

En 2013, des chercheurs de l’université de Newcastle mettent en évidence l’activité cérébrale anormale des misophones face à certains bruits. Au préalable, ils avaient fait écouter à des participants avec et sans misophonie, des sons neutres (pluie, bouilloire), déplaisants (bébé qui pleure, personne qui crie) et déclencheurs (personne qui mange ou respire). Chez les personnes atteintes de ce trouble, l’IRM a révélé une « réponse exagérée » dans le cortex insulaire antérieur, une zone du cerveau qui joue un rôle clé notamment dans le traitement des émotions et de l’empathie. Les sons déclencheurs provoquaient également une augmentation de la fréquence cardiaque.

En excluant toute altération auditive, la clinique de M.Milantoni prouve qu’il s’agit d’un trouble suivant souvent un traumatisme ou une association négative entre une émotion et une situation, se manifestant tôt dans l’enfance et s’aggravant à l’adolescence. Elle débute habituellement dès le jeune âge par une réaction à un bruit spécifique. Ensuite, l’aversion peut rester centrée sur le bruit initial ou se généraliser à d’autres situations. Les personnes qui en souffrent sont souvent des individus sensibles et vigilants en ce qui concerne leur environnement proche. La misophonie s’associe à une tendance obsessionnelle, à des traits anxieux et à une vulnérabilité au stress. Les hauts potentiels, vu leur sensibilité et présence, peuvent développer une misophonie.

« A l’heure actuelle et après un suivi rigoureux des exercices transmis par Aurélie, je peux dire que ma misophonie a nettement diminuée, et que je la maîtrise dans les situations « impactantes » comme les repas. Je ne suis plus soumise à mon trouble » Isabelle, misophone depuis ses 13 ans.

Les étapes du protocole

#Séance 1 : La libération par la parole

Il faut comprendre l’importance des connections entre le corps et l’esprit. Pour cela dans un premier temps, la parole est indispensable pour contextualiser et mieux comprendre votre misophonie, sa provenance (évènement déclencheur dans le passé, situations d’activation…), son impact dans votre quotidien, ce qu’elle active dans votre corps, vos émotions et les pensées associées.

Dans cette première séance je vous écoute avec grande attention, sans jugement, accueille vos mots avec empathie en thérapie conversationnelle.

Je suis thérapeute ET patiente experte (misophone depuis mes 8 ans avec aversion sur les bruits de bouches, éternuements, clic souris et stylo, ongles + misokinésie) mon écoute est empathique, je comprends parfaitement ce qui m’est confié à ce sujet.

Je récolte lors de cette séance toutes les informations nécessaires pour la création des séances sur mesure par la suite.

# Les séances pratiques : Une approche thérapeutique intégrative

Sur les séances suivantes nous allons allier : sophrologie, hypnose, cohérence cardiaque, EmRes et EMDR. pour travailler votre libération.

Le corps de la personne souffrant de misophonie est le plus souvent dans une attitude défensive, en hypervigilance. On observe systématiquement un corps crispé, « à fleur de peau », une respiration superficielle, une hyperfocalisation de l’attention sur la source émettrice du son. . . Ce sont des attitudes réflexes limitant sa propre capacité à intégrer convenablement les stimuli intrusifs.

Je vous propose des exercices psycho-corporels sur mesure simples et très efficaces qui vont vous permettre de mieux intégrer les sources de perturbations environnantes et d’améliorer vos capacités d’auto-apaisement. Leur but est d’harmoniser vos composantes psychiques, corporelles et sensorielles et d’améliorer vos capacités d’autorégulation et de réduire la réactivité émotionnelle.

Les exercices sont vus ensemble en séance puis transmis via des fiches explicatives ou audio.

Intervenir sur les réactions émotionnelles, c’est intervenir sur des réactions automatiques, involontaires. Une fois les réactions involontaires neutralisées, vous prendrez alors du recul et comprendrez leur façon de réagir pour adopter ensuite une attitude plus détachée vis-à-vis de vos propres misophonies.

JE PRENDS RDV EN VISIO OU PRESENTIEL

Mon approche intégrative ne se substitue pas à un accompagnement médical & implique une pratique quotidienne des exercices vu en séance.

Possibilité de remboursement mutuelle (cf votre tableau de garantie)

Tout public à partir de 7 ans